Découvertes

François Dufrêne

courant - Nouveau réalisme

Il naît à Paris en 1930 et adhère au mouvement réaliste en 1954. A partir de 1960, il crée des compositions souvent fortuites à partir du l'envers des affiches. Il utilise des affiches récupérées dans la rue pour réinvestir le l'envers de celle-ci. Il classe ses œuvres en trois familles:- les informelles, -les lettristes et les "pop". Son travail est très plastique et haut en couleurs.

OUR BODIES- quand l'art dérange-

L’exposition Our Body, exposée depuis le 12 février à l’espace 12 Madeleine à paris, fait parler d’elle. Parcourant le monde, elle s’est vue recevoir un avis négatif. En effet l’exposition de corps plastinés soulève de nombreuses questions. Est-ce une exposition à visée scientifique ? Peut-on considérer qu’elle appartient au monde artistique ? Existe-t-il une réelle dimension pédagogique ? ou la société commence-t-elle à changer les défunts en objets commerciaux ?

GIUSEPPE PENONE 

S'inscrivant dans le mouvement " Arte povera " Giusepe Penone privilégie le travail au corps ainsi que sa relation avec la nature.Son œuvre se caractérise par une interrogation sur l’homme et la nature, sur le temps, l’être, le devenir, l’infini, le mouvement, et par la beauté affirmée de ses formes et de ses matériaux.

Comme ici l'arbre aux voyelles, oeuvre exposée dans le jardin des Tuileries  à Paris, cet arbre( de 30m de long en Bronze ), ne bouge pas, ne se transforme pas, mais c'est son environnement qui évolue et qui selon les saison change de couleur, " d'univers ".

LES FRERES CHAPMAN

Jake et Dinos Chapman collaborent à un projet commun depuis le début des années 1990 pour marquer le monde de l'art : tout d'abord par leurs statues (inspirées des mannequins commerciaux en résine), représentant notamment des scènes de torture ou des enfants mutants nus Fuck faces. Cet art ne visant qu'à produire une esthétique de l'inertie, de l'indifférence, du détachement.

YANN KERSALE :

Travail de la lumière, comme sur la cathédrale de Nantes où il y met de la lumière, celle ci change de couleur en fonction de la marée de la Loire:

Au musée du Quai Branly, il s'occupe de la lumière du Jardin :

LEANDRO ERLICH : 

Création d'une piscine ou l'on peut être dedans sans être mouillé

BERNARD WERBER:

l'animal devient une oeuvre

Daniel Buren:

 Il a transformé l'immense nef du Grand Palais en une forêt de mâts noirs et blancs surmontés de cercles colorés translucides. Le dispositif Excentrique(s) travail in situ, change d'heure en heure selon l'intensité de la lumière. Le jour, le jeu du soleil et des nuages crée un espace mouvant aux teintes changeantes. La nuit, des projecteurs balaient l'espace et projettent au sol des cercles colorés qui se superposent sur le sol de béton.

Bêtes de Sexe:

Bêtes de Sexe, l'exposition du Palais de la découverte visible de 13 Octobre 2012 au 25 Août 2013, souhaite explorer l'univers de la séduction dans le monde animal et nous interroge aussi sur les codes moraux qui régient nos vies sexuelles.

Adel Abdessemed:

Le « coup de boule » de Zinedine Zidane immortalisé par une sculpture monumentale ! L’artiste Adel Abdessemed a installé devant le Centre Pompidou une œuvre géante représentant le fameux geste de « Zizou » sur le joueur italien Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde de football 2006. Cette statue s’oppose à la tradition qui consiste à faire des statues en l’honneur de certaines victoires. Elle est une ode à la défaite.

Inez van Lamsweerde et Vinoodh Matadin:

Inez van Lamsweerde et Vinoodh Matadin travaillent en parfaite symbiose, ils ont trouvé leur équilibre artistique naviguant de la mode à l’art sans frontière ni tabou. Les éditions Taschen publient la première monographi des deux artistes dans un sublime coffret collector.

Thomas Devaux:

Thomas Devaux est un photographe. Son travail de création, prend naissance lors du développement, en chambre blanche. Sur l’écran il retrouve un univers plus sombre encore, avec des déformations plus radicales. Dans cette chambre blanche, ill redessine corps, visages, mains, bras et robes. Il récrée la lumière, il sculpte les formes. Dès lors il n'a plus de limite. Toutes ses visions portées sur des matières sombres peuvent s’exprimer. Ses personnages se dévorent, ou se retrouvent face à leur visage effacé.

Antony Gormlay

Antony Gormlay fût certainement reconnu pour la simplicité apparente de son travail: des corps sculptés en plomb ou en acier très souvent à l’échelle 1/1 et composés de pavés, de boules, de pics, de fils ou encore de galets. Ces sculptures représentant des hommes sont suspendus dans les airs; Elles étonnent à la fois par leur lourdeur supposée et la grâce qui s’en dégage. Nombre d’entre elles ont été exposés à travers le monde et ont également fait l’objet d’installations spectaculaires suite à des commandes.(dans les Alpes françaises) Les sculptures nous interrogent sur notre identité personnelle. Disposées en groupe dans des mises en scènes abstraites, elles nous interrogent sur l’identité de notre société et notre rapport aux autres. Toutes les sculptures ont une double fonction entre elles. Elles peuvent être regardées ou être spectatrices de celles et ceux qui les regardent.

Nick Cave

Nick Cave utilise comme matériaux le cheveu. Les cheveux sont utilisés sous forme de cascades de couleurs, il donne à ses sculptures dansantes des allures animales, entre crinière de fauve et plumage d’oiseau exotique. Il rappelle également les habits traditionnels d’Afrique. De ce tourbillon d’inspirations l’artiste fait jaillir comme par magie des bêtes fluo dont les mouvements produisent des ondulations lumineuses étonnantes.

Stéphane Chaulet:

Lauréat du Festival Ici et Demain, ce jeune personnage atypique travaille la photographie. Il se joue de la vitesse et de la lumière en usant de la richesse technique que lui permet son appareil photo. Loin des portraits ou des paysages, Fasto nous fait vibrer à travers le lightpainting.

Dongwook Lee

Dongwook Lee est un artiste coréen né en 1976. Dongwook Lee s’épanouit dans la miniature. Ses sculptures ne mesurent qu'une dizaine de centimètres de haut, mais sont extrêmement élaborées dans leurs détails. Ces œuvres s’apparentent plus à de petits objets précieux ou de consommation(sardines). Ces œuvres provoquent un certain malaise elles sont associées à l'hyperréalisme. On ressent la fameuse « inquiétante étrangeté » qui nous saisit devant la représentation sans vie de nos semblable.

James Turrell

James Turrell né en 1943, réside en Californie dans les années 70. Il incarne un nouveau courant artistique, dit « Light and Space », qualifié de courant luministe ou de minimalisme californien. James Turrell réalise ses sculptures de lumière dans des pièces où il vide totalement l’espace, ferme les ouvertures et procède à de fines découpes dans les murs, afin de contrôler l’entrée de la lumière. Ces espaces dénués d’objets sont ainsi essentiellement habités par la lumière.

George Rousse

C’est en découvrant le Land Art et le « Carré noir sur fond blanc » de Kazimir Malevitch que Georges Rousse, artiste né en 1947 à Paris, a eu l’idée de réaliser des œuvres créant une interaction inédite entre l’architecture, la peinture et la photographie. Son travail déclenche toujours chez le spectateur une envie de démêler le vrai du faux, de comprendre les superpositions de plans et de couleurs. Parfois, l’énigme semble même totalement impossible et donc l’œuvre totalement irréalisable. Et pourtant, s’il est question de leurres dans le travail de George Rousse, il n’est jamais question d’artifices ou de manipulations informatiques comme on pourrait l’imaginer.

Olaf Breuning

Dérangeantes et touchantes, les productions de l’artiste sont à la frontière entre réalité et fiction. Oeuvres esthétiques et polémiques, elles viennent s’intégrer à un monde visuellement saturé et proposer, par leur détournement, une sorte de rééducation du regard du spectateur. les images qu’il fabrique intègrent le corps de ses modèles à des oeuvres à l’abord apparemment simple.

Yann Kersalé

Né en 1955, Yann Kersalé est diplômé d’expression plastique à l’école des Beaux-Arts de Quimper. La matière de Yann Kersalé est la lumière. Il l’utilise comme d’autres utiliseraient des crayons ou des pinceaux. Il choisit la nuit, comme terrain d’expérimentation, comme sa particulière chambre noire. Il crée un univers à part, fait de bruits, de reflets, de mouvements, de formes inédites. Pour son exposition « Sept fois plus à l’Ouest » en Bretagne il mêle le marin et le terrestre, l’urbain et le naturel. À travers les pièces de la fondation plongées dans l’obscurité, les sons résonnent, les lumières se font écho les unes aux autres, envoutantes, psychédéliques.